Ils étaient dix

Cinq femmes et cinq hommes sont attirés dans un prétendu hôtel de luxe sur une île tropicale isolée au large de la Guyane française. Ils constatent rapidement qu'ils sont les seuls humains dans ce lieu isolé au milieu de l'océan. C'est alors qu'une voix accusatrice annonce par haut-parleur que personne ne survivra à ce cauchemar. Toutes les personnes présentes auraient commis des fautes par le passé... Outre Myriam, la cuisinière engagée, et Eddy, l'intendant, qui est le seul personnel, le groupe est hétéroclite : Sur place, il y a Victoria, médecin à la volonté de fer, Xavier, ex-soldat aux mains nues, l'énigmatique Eve, le sensible Gilles, la jeune botaniste Nina, la it-girl Kelly à l'air naïf, Vincent, gourou new-age, et le jeune Malik, qui travaille pour une ONG. Bientôt, le contact avec le monde extérieur est coupé : Le wifi tombe en panne et l'hélicoptère de Vincent est saboté. Les invités doivent se rendre à l'évidence : loin d'être seuls, ils sont en grand danger. D'autant plus qu'ils trouvent dix petites poupées... empalées. La série française de thrillers est basée sur le classique d'Agatha Christie « Et puis il n'y avait plus rien » ('And Then There Were None') de 1939, mis en scène et superbement modernisé par le réalisateur de « Martyrs » Pascal Laugier. « Même ceux qui connaissent le roman ou les adaptations cinématographiques précédentes pourront suivre l'action avec intérêt. Sur le plan dramaturgique, deux autres personnages ont été habilement introduits, un duo mixte de commissaires (Mathieu Demy et Wendy Nieto) qui, dans une intrigue parallèle, tente de découvrir où sont passés les dix passagers du vol et qui a assassiné leur pilote. Dans chaque épisode, des flashbacks racontent les antécédents de chaque personnage et permettent de se rendre compte de la culpabilité des passagers de l'île. Car c'est là leur caractéristique commune : chacun est responsable de la mort d'une personne. Quelques emprunts au genre de l'épouvante distinguent cette adaptation de l'original. A cela s'ajoute le décor tropical de l'île du Diable, qui recèle ses propres dangers : plantes toxiques, arbres qui tombent, courants dangereux. Outre les attaques meurtrières, la faim et la soif menacent sous la chaleur étouffante - l'eau potable est empoisonnée, la nourriture se fait rare. La méfiance croissante fait que les leaders du géna s'en prennent bientôt eux-mêmes les uns aux autres. Les vacances de rêve se transforment en voyage en enfer ». (Harald Keller, dans : Frankfurter Rundschau) Dix personnes sont attirées sur l'île du Diable. Le prétendu hôtel de luxe se révèle rapidement être un cauchemar lorsqu'une voix déformée déclare dans les haut-parleurs que tous doivent payer pour un crime.